Une politique des solidarités
Agir contre la précarité et pour de vrais emplois
La situation de la Réunion en matière d’emplois comporte des anomalies par rapport à la métropole : moins de fonctionnaires, emplois précaires très répandus, en particulier dans la fonction publique territoriale où les titulaires ne sont que 25 %. Dans les collectivités, le travail à temps partiel représente 44 % des emplois. Le travail au noir est largement répandu dans de nombreux secteurs de l’économie :
–Développer les emplois publics
C’est une responsabilité de l’Etat, mais la Région peut le lui rappeler compte tenu des retards constatés. Il est urgent de créer des postes (voir délais d’attente dans les services publics) pour faire face à une demande croissante, allant de pair avec la croissance de la population.
-Titulariser les employés des collectivités
Dans les communes de la Réunion, les emplois précaires sont censés résorber le chômage. On compte 30 % d’emplois de ce type, contre 2 % en Rhône-Alpes ou sur la Côte d’Azur. Les emplois précaires entretiennent la pratique détestable du clientélisme électoral. Nous militons pour des plans de titularisation dans les collectivités.
-Faire reculer le travail au noir.
Il ne s’agit pas de culpabiliser les salariés qui y ont recours : ils en sont les premières victimes, par la perte des droits au chômage et à la retraite. Il s’agit de faire progressivement entrer toutes les activités économiques dans le droit commun pour le respect des travailleurs et de leurs droits.
-Développer les emplois dans la reconversion écologique de l’économie
La politique des grands travaux a ses limites ; il est bien plus intéressant de multiplier des activités à taille humaine, qui répondent aux besoins de la population dans les domaines d’avenir du développement durable : construction, énergies nouvelles, transport, déchets. Une partie importante de ces emplois est dans le secteur marchand.
-Encourager l’économie sociale et solidaire
Il existe, à côté du secteur public et du secteur privé, un troisième secteur : celui de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), qui comprend les mutuelles, les coopératives et les associations. Sa finalité, non-lucrative, est l’intérêt général et l’utilité sociale. L’ESS, qui représente 10% des emplois, s’occupe de soutien scolaire, d’accueil des personnes âgées, d’aide aux handicapés, de prévention santé, d’aide à domicile, d’éducation populaire. EELVR milite pour augmenter sa visibilité, et aider à la professionnalisation des salariés par des programmes de formation. Certaines régions ont créé leur Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire. Nous militons pour qu’il en soit de même ici.
Favoriser les actions participatives
Nous militons : Pour la création de coopératives d’habitant-e-s : développer l’habitat participatif : Renforcer le pouvoir des citoyen-ne-s sur certains aspects de la vie de quartier est essentiel d’où la nécessité de créer des coopératives d’habitants, ce qui permet de remettre de la démocratie dans nos villes. Pour le développement de zones de verdure et des jardins partagés afin de lutter contre les ilots de chaleur : Parce que le logement doit se trouver dans un cadre appréciable et apprécié, les écologistes pensent qu’il est indispensable de créer et multiplier les lieux communs tels les jardins partagés ou encore les zones de verdure. Convivialité et lutte contre les îlots de chaleur, sont parmi les nombreux avantages !
Favoriser les liens intergénérationnels
EELV soutient les projets d'habitat intergénérationnels, qui offrent au senior la possibilité de rester chez lui en toute quiétude, de rompre son isolement et d’aider aussi le jeune travailleur ou l'étudiant dans sa nouvelle vie.